[CHRONIQUE] MeetMyOffice visite les bureaux de Voodoo
Par Alexandre Foatelli | Le | Archi & space planning
Républik Workplace Le Média s’est invité à la dernière visite de MeetMyOffice, aux côtés notamment d’Audrey Barbier-Litvak, cofondatrice et CEO d’Offishall, et Romain Lemery, Global Real Estate Manager d’Aircall. Celle-ci nous conduit à la Poste du Louvre, dans le 1er arrondissement de Paris, dans les bureaux de Voodoo.
Lancé par Audrey Barbier-Litvak, ex-DG de WeWork France et désormais cofondatrice et CEO d’Offishall, et Romain Lemery, Global Real Estate Manager d’Aircall, le concept de MeetMyOffice, propose à des responsables environnement de travail de découvrir des bureaux en petit comité une fois par mois. Républik Workplace Le Média s’est joint à la dernière visite, qui s’est tenue dans les bureaux de Voodoo.
Aménagement
Les espaces de travail de l’éditeur de jeux vidéo ont été conçus selon la philosophie nippone wabi-sabi, qui traduit une forme de sobriété et de simplicité. Pour aménager les lieux, issus de la réhabilitation du site menée par l’architecte Dominique Perrault, Factory a eu une certaine liberté dans ses choix : pas de couleur et nul besoin de décliner un logo. Au contraire, l’identité de la marque Voodoo ne transparait absolument pas dans les aménagements.
En revanche, les attentes étaient élevées en matière de qualité du mobilier. Pour les bureaux, Factory a choisi de se fournir auprès de la marque belge Bulo pour proposer des benchs aux pieds en bois du plus bel effet. Dans le hall d’accueil, où l’entreprise reçoit notamment ses futurs talents pour passer des entretiens, les canapés cosy cernés de plantes côtoient des box entièrement vitrées et très modulables de la marque Kettal.
Flexibilité & performance
En termes de modularité et d’optimisation des espaces, Factory a habilement mis au point des rooftops chill sur le toit de certaines box de réunion, profitant de la hauteur sous plafond conséquente. Le vaste espace de restauration est lui aussi modulable, avec tout le matériel nécessaire pour le transformer en salle événementiel avec écran et rétroprojecteur.
Le food & beverage proposé est axé healthy, avec une offre de céréales et de boissons fermentées au détriment des snacks sucrés et des sodas (RIP la barre Twix et le Coca-Cola !). Autre choix fort : bien que Voodoo soit une entreprise tech, les écrans ne foisonnent pas, au contraire des œuvres d’art qui parsèment les couloirs. La flexibilité s’étend à l’organisation du travail, puisque le nombre de jours de télétravail hebdomadaire n’est pas défini et dépend du poste, du contrat de travail de chacun et de l’appréciation de chaque manager.
Recette d’attractivité
Avec les investissements réalisés dans ses bureaux, Voodoo n’adopte pas vraiment de stratégie dédiée pour « faire revenir les salariés » au siège : pas de salle de jeux, pas de services de type conciergerie, malgré quelques événements récurrents au sein des locaux ou en dehors. Bien qu’une stratégie en la matière doit voir le jour dans le courant de l’année, l’entreprise fait une promesse claire : celle de fournir un environnement de travail où tout est mis en œuvre pour favoriser la performance dans des lieux bien pensés et aménagés.
Serait-ce finalement cela, la « recette miracle » pour rendre ses bureaux attractifs ? En tout cas, à en juger par l’engouement pour le projet qui a reçu le plus de votes au Prix du public des trophées Worknight 2023, il semble que les utilisateurs soient satisfaits du résultat.
Chiffres clés
• 5 700 m²
• 500 desks
• Deux mois et demi de travaux
• 1 plateau sous-loué
• 1 espace de restauration modulable