Travail asynchrone

Que faut-il savoir du travail asynchrone en entreprise ?

Le terme asynchrone est dérivé du grec ancien « asynkhronos » signifiant « non simultané ». Le travail asynchrone se définit comme une forme de collaboration où les tâches et les communications ne nécessitent pas la présence simultanée des participants. Les salariés peuvent donc répondre aux exigences de l’organisation même à distance si ce système.

Contrairement au travail synchrone qui requiert une interaction en temps réel, cette méthode permet à chacun de contribuer à son rythme à l’évolution de l’entreprise. La mise en place de ce système se fait souvent par des outils numériques comme les emails, les plateformes de gestion de projets. La transition se fait aussi à travers les réunions en ligne et les documents partagés entre les collaborateurs.

Évolution du travail asynchrone

Avec l’avènement d’Internet et des technologies de l’information dans les années 1990, le concept du travail asynchrone a pris de l’ampleur. Les emails, forums de discussion et, plus récemment, les plateformes de collaboration comme Slack et Trello, ont permis une communication différée entre les salariés. Ces canaux ont facilité l’adoption de cette méthode dans les entreprises.

La pandémie de Covid-19 a également accéléré l'adoption du travail à distance et donc de cette méthode. De nombreuses entreprises ont dû passer au télétravail, ce qui a mis en lumière la nécessité de méthodes flexibles et adaptées à des fuseaux horaires différents. Cette période a montré l’importance de la capacité des employés à travailler de manière indépendante et à gérer leur propre emploi du temps.

Le travail asynchrone offre donc une flexibilité et une efficacité accrues aux salariés. Les nuances de cette méthode sont adaptées à la culture moderne du travail. En permettant aux employés de travailler à leur propre rythme, elle favorise un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle. La mise en place de ce mode de collaboration réduit aussi le stress des salariés et améliore leur productivité.

Avantages du travail asynchrone

• Flexibilité temporelle : Le mode de collaboration permet aux employés de travailler selon leur propre emploi du temps. Ils ne sont pas non plus tenus de se rendre au bureau pour réaliser les tâches qui leur sont assignées. Le travail asynchrone favorise, de ce fait, un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle des salariés.
• Productivité accrue : Les employés peuvent travailler lorsqu’ils sont le plus productifs. Ils ont la possibilité de miser sur une organisation personnelle efficace pour ne pas être interrompus par une réunion ou une autre forme de discussion pendant le travail.
• Collaboration mondiale : La mise en place de ce mode de travail facilite la collaboration entre des équipes dispersées partout dans le monde et dans différents fuseaux horaires. Pour les entreprises, cette méthode est bénéfique pour optimiser les charges et profiter d’une main-d’œuvre compétente et abordable.
• Réduction du stress : Les salariés ont moins de pression pour donner une réponse immédiate aux messages. Cela peut réduire le stress et l’épuisement professionnel souvent très accentués par la contrainte liée au respect des délais.
• Documentations et traçabilité : Les communications écrites et les enregistrements de tâches facilitent la documentation et la traçabilité des projets. La collaboration est aussi simplifiée, ce qui fait gagner en temps et en efficacité.

Comment travailler en asynchrone ?

Pour faire efficacement la transition vers le mode asynchrone au sein d’une entreprise organisation, des outils de collaboration adaptés doivent être utilisés. En fonction de ses objectifs, l’on peut opter pour les :

• plateformes de gestion de projet (Trello, Asana),
• services de stockage cloud (Google Drive, Dropbox),
• messageries différées (emails, Slack).

Ces dernières permettent aux salariés d’accéder aux mêmes informations depuis leurs positions. On doit également définir des attentes claires, maintenir une communication régulière et documenter les processus. Il faut aussi tenir compte des idées de ses collaborateurs pour assurer une cohérence de leur travail. On doit enfin évaluer les coûts associés à la transition avant de valider sa mise en place.