Aménagement

C’est quoi le petit nom de votre immeuble de bureau ?

Par Alexandre Foatelli | Le | Archi & space planning

Dans sa dernière étude, Cushman & Wakefield se penche sur un sujet peu traité : le nom donné aux immeubles de bureaux. L’analyse a porté sur les bureaux livrés en Ile-de-France depuis 2016 ou en cours de construction, soit 348 immeubles.

Canal + One, Landscape, Hopen, tours Duo, le X… quels noms portent les immeubles de bureaux ? - © D.R.
Canal + One, Landscape, Hopen, tours Duo, le X… quels noms portent les immeubles de bureaux ? - © D.R.

Vous êtes vous déjà demandé quel est le nom de l’immeuble de bureaux que vous occupez ? Et si vous le connaissez, vous êtes-vous demandé ce que ce nom évoque ? Une chose est certaine : le naming est devenu une tendance quasi-incontournable. En effet, une récente étude Cushman & Wakefield s’est penchée sur le nom de 348 immeubles livrés en Ile-de-France depuis 2016, et il ressort que 78 % des immeubles étudiés portent un nom.

« Si un nom de marque est une promesse, le geste architectural ou la localisation ne suffisent plus à rendre un immeuble attractif. Dans un contexte où les entreprises sont challengées à la fois sur le retour au bureau, mais également sur leur capacité à attirer et retenir les talents, le naming permet de donner du sens aux espaces de travail et d’incarner l’expérience que les collaborateurs vont pouvoir y vivre », souligne Valérie Courbier, directrice marketing et communication France chez Cushman & Wakefield.

En regardant les noms attribués aux immeubles, trois grandes tendances se distinguent. La majorité des qualificatifs véhiculent un concept (62 % des noms données). Ensuite, les autres sobriquets traduisent soit un élément de localisation (19 % des noms comportent un élément d’adresse) ou font référence à des éléments d’architecture du bâtiment (16 %).

En analysant plus précisément les types de nom donnés, l’étude montre que 26 % des noms sont à consonances anglaises, 14 % des noms ont des lettres finales en A ou O et 7 % des noms étudiés sont des néologismes en substituant un chiffre à une lettre par exemple (Qu4drans, L1fe entre autres) ou en changeant une lettre d’un mot (Seizame ou encore E-conic).

Les résultats de cette étude font le constat de la montée en puissance des noms conceptuels sur les dernières années au détriment des noms faisant référence à la localisation des immeubles. « Cela traduit le fait que loin d’être un simple mot tout droit sorti de l’imagination des communicants, le naming est le reflet des évolutions sociétales et des attentes des utilisateurs vis-à-vis de leurs espaces de travail », conclut l’étude.

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